Shaolin Quan ou
"Boxe de Shaolin" désigne l'ensemble des méthodes de combat qui ont été initialement développées dans les monastères de Shaolin ("petite forêt"), en particuliers dans celui du Song shan, dans le comté de Denfeng (Henan).
Selon la légende,
au 6e siècle, le moine indien Boddhidharma (Tamo ou Pi Ti Da Mo en chinois) serait
venu d'Inde pour porter la bonne parole à l'empereur de Chine, Wu (dynastie Liang). Son entrevue fut un échec total.
Tamo se rendit alors au monastère de Shaolin, dans le Henan, où il resta neuf ans en méditation
face à un mur, de 520 à 529. Puis il se mit à enseigner aux moines la
forme de bouddhisme que les chinois
nommèrent Chan (Zen en Japonais). Trouvant les moines dans une condition physique déplorable, Tamo leur enseigna une série de dix-huit mouvements de respiration et étirement, les Shih Pa Lo Han Sho ("18 mains des arhat") que l'on retrouve dans le I Chin Ching, le livre des muscles et des tendons, un classique chinois qui lui est attribué.
D'après la légende, ces mouvements
seraient à l'origine des arts martiaux de Shaolin.Cette «
légende » est encore aujourd'hui largement
perçue comme une «
vérité historique » par de nombreuses publications d'arts martiaux. Sans doute faut-il rappeler : Qu’une légende est la réécriture sur un mode symbolique, allégorique ou poétique de faits historiques. La transmission orale ou écrite d'une légende obéit à des considérations philosophiques, religieuses, morales ou idéologiques variables selon les époques.
Pour une histoire détaillée des temples de Shaolin et du développement du Shaolin Quan, se référer à
Histoire des arts martiaux de Shaolin d'après les travaux de Georges Charles, et à L'art ancien de Shaolin de Georges Charles.
Le style de combat pratiqué au temple de Shaolin-même est très ancien et très complexe. Il a donné naissance à de nombreux autres systèmes de boxes, qui se sont
disséminés à travers toute la Chine et même au-delà. A l'origine on trouvait au temple
18 styles différents, les 18 Portes de Shaolin. Deux ont été définitivement perdus en 1928, lors de l'incendie du monastère par un seigneur de la guerre, dont le Taichi de Shaolin. Il existe encore un Xing yi et un Bagua de Shaolin, différents des styles enseignés à l'extérieur du Temple.
Chacun de ces 16 styles comprend cinq ou six enchaînements (tao ou taolu). Il en existait initialement près de 300. Ces taos se pratiquent avec ou sans armes. Les taos sans armes sont fondés sur l'observation des mouvements des animaux, dont les cinq principaux sont : « le singe, le tigre, le héron, le serpent, le léopard ». A ceux-ci s'ajoutent entre autres la mangouste, l'ours, la mante religieuse, le dragon, la licorne. Au niveau des armes, il en existe 18 principales, dont le
en premier lieu le bâton qui durant plusieurs année fi la renommée de Shaolin quan puis vient le sabre, l'épée, la hallebarde, la lance, la hache, le couteau, la massue, la chaîne, le fouet, le trie bâton etc…
De nos jours, de nombreuses méthodes de combat chinoises se réclament de Shaolin. Seuls les styles qui s'insèrent dans les deux grandes catégories suivantes peuvent cependant revendiquer avec raison une appartenance à
la branche du Shaolin Quan : « Temple du Honan (Henan Si) ; Temple du Shantung (Shan Dong Si) ; Temple du Wu Tang (Wu Dang Si) ; Temple du O Mei (E Mei Si) ;
Temple du Kwantung (Guang Dong Si) ; Temple du Hua (Hua Si) ; Temple du Fukien (Fu Jian Si) »
Fin Vidéo Temple
Shaolin avec leur entrainement !